Juste avant le bonheur, Agnès Ledig
Ce roman a été le premier lu après un long passage à vide, en décembre dernier. Il est donc logique que je reprenne mon blog avec lui... D'autant plus que ce serait dommage de ne pas en parler.
Je ne connaissais pas du tout l'auteur mais c'est Stephie qui m'a envoyé le livre et j'ai une confiance aveugle en ses choix, j'ai donc décidé de tenter de reprendre la lecture.
L'histoire
Julie a 20 ans, un emploi de caissière dans un supermarché et surtout un petit garçon de presque 3 ans, Ludovic,l'amour de sa vie. Pour lui, elle supporte ses collègues vachardes, son patron abusif, son quotidien pas toujours facile de toute jeune maman qui a du mal à boucler les fins de mois.
Paul, lui, se retrouve seul à 51 ans : sa femme est partie. Le voilà donc à devoir faire les courses lui-même, et c'est comme cela qu'il rencontre Julie, dont la fragilité l'émeut. Sur un coup de tête, il invite Julie et Lulu à se joindre à lui pour un séjour en Bretagne. Cela n'est pas sans déplaire à Jérome, son fils, mais peu importe.
Des vacances au bord de la mer pendant lesquelles les personnages vont se découvrir, essayer de panser leurs blessures respectives, tant bien que mal, profiter de la douceur de la plage, jusqu'au moment du départ...
Les premières lignes
"Elle en a vu d'autres, Julie.
Elle aurait pu s'opposer, prendre le risque, perdre son travail, mais garder sa dignité.
Quelle dignité ?
Ça fait belle lurette que ce petit bout de femme l'a perdue. Quand c'est une question de survie, on range au placard les grands idéaux qu'on s'était fabriqués gamine. Et on encaisse, on se tait, on laisse dire, on subit."
Mon avis
Stephie me l'avait dit en m'offrant le livre : "je te préviens, tu vas pleurer, mais ça fait du bien, aussi". Bon, soit. Pleurer, je ne faisais que ça depuis un mois, je n'étais plus à ça près.
Au début, je me suis dit quand même, elle exagère Steph. Je suis sensible, il est question de deuil, de rupture, mais bon, on ne s'y attarde pas trop, ça va. Je le trouvais même plutôt drôle ce livre, notamment les dialogues, avec toutes ces petits phrases marrantes.
Et puis bon, la claque. Ne jamais remettre en cause ce principe : Stephie a toujours raison. En plus, elle ne pouvait pas le prévoir, mais tellement de points communs, jusqu'à certains gestes, certaines circonstances, l'heure à une minute près (pas de déduction hâtive, mon histoire n'est pas celle des personnages cependant).
Je ne veux pas trop en dire, c'est difficile de parler de ce livre sans en dévoiler trop sur son histoire, je m'arrête donc là. Vous pouvez aussi lire l'avis de celle qui fut à l'origine de ma reprise de la lecture, sur le blog de ses frasques (clic). Elle parle d'un roman qui donne le sourire, je cherche encore le mien, mais je pense que ce livre est de ceux que je relirai, un jour, quand je serai capable d'en entendre la fin.
Merci encore à toi pour cette découverte ;)